Gide Journal p. 124 « L’embêtant, c’est qu’on est en forme pour tout à la fois, ou pour rien. »
Gide Journal p. 126 « mes idées circulaient allègrement dans ma tête et (…) je ne tentais d’en formuler qu’une à la fois. Les mauvais jours, elles se pressent ensemble, s’enchevêtrent*, et j’ai le plus grand mal à les desemmêler. » * cf. Perec, Les Revenentes…
Gide : "L'oeuvre classique ne sera forte et belle qu'en raison de son romantisme dompté". (Incidences, Essais Critiques, p. 281). // Nietzsche, Wittgenstein etc
De Gaulle (fin mémoires d'espoir) : "Ce qui est salutaire à la nation ne va pas sans blâmes dans l’opinion, ni sans pertes dans l’élection ? "
Fontenelle : Éloge de Leibniz : « M. Leibniz ne s’était point marié ; il y avait pensé à l’âge de 50 ans : mais la personne qu’il avait en vue voulut avoir le temps de faire ses réflexions. Cela donna à M. Leibniz le loisir de faire aussi les siennes, et il ne se maria point. » [je n'arrive pas à ôter le soulignage]
La jeunesse est une ivresse ; la formule de La Rochefoucauld est citée par M. Sachs (Sabbat chap. X) , et l'idée est reprise par Céline.
Ramuz « Un rapprochement et une comparaison se font ; ce qu’on n’a jamais vu se voit »
Je disais précédemment :
Quelques auteurs dont j'aurais envie de tirer des textes, à n'en plus finir (pour le Lectionnaire) :
Valéry
Goncourt
Nabokov
Céline
Gracq (comme critique)
Mercier
Huysmans
Y ajouter :
Aymé
Queneau
Ramuz
Amiel
Musil
Romains
Pessoa
Eh bien, y ajouter aussi :
Diderot
Rousseau
Flaubert
Giono
Gadda
Et parfois, une œuvre :
Cela : La Colmena
Walser : Le Commis
(à compléter, peut-être)